MÉTIERS & CARRIÈRES
EUROLORRAINE, C'EST QUOI ?
EuroLorraine c’est un bureau d’études techniques traitant des questions environnementales et sanitaires collaborant plus particulièrement avec l’industrie de transformation.
La société est spécialisée dans l’ingénierie du captage et du traitement des fumées. Elle diagnostique, dimensionne, et réceptionne les installations sur les plans aérauliques et thermiques.
Diagnostiqueur Bilan Carbone® et modélisateur (CFD, dispersion atmosphérique, réenvols de plein air), EuroLorraine élabore les dossiers techniques et réglementaires des ICPE : études d’impact et de danger, risque sanitaire et interprétation de l’état des milieux, bilans GES, énergétiques, solvants, études MTD, sujets en lien avec le PNAQ et le PNSE.
Elle élabore et met en œuvre les plans de surveillance environnementale et sanitaire autour des sites industriels : mesure des PM10 et PM2,5 et autres polluants dans l’air ambiant, des retombées atmosphériques, prélèvements de sols et biomonitoring.
Elle appuie son savoir-faire et ses compétences sur une pratique systématique de la mesure de caractérisation aérothermique et physico-chimique des milieux qu’elle investigue, en s’appuyant sur 50 années d’expérience cumulée de ses chefs de pôles sur ces sujets.
EuroLorraine coordonne et dirige aussi des programmes de recherche et de démonstration.
- Nos dernières références en matière de coordination et d’exécution de projets de R&D :
Démonstration à l’échelle 1 d’un four innovant de 2ème fusion d’aluminium porteur de gains énergétiques, environnementaux et matières, lauréat du 6ème AMI ADEME-TOTAL,
Programme de recherche GAEC&D+, visant notamment à caractériser l’impact de la connaissance de la structure des émissions de polluants atmosphériques sur la qualité des évaluations de risque sanitaire , lauréat du 3ème APR CORTEA de l’ADEME.
NE VOUS LIMITEZ PAS À UN EMPLOI :
OPTEZ POUR UNE CARRIÈRE !
Nous nous passionnons pour les métiers que nous exerçons et les secteurs d’activité que nous abordons, entre nécessité de développement de l’activité de nos clients industriels et exigences de protection des hommes et de l’environnement, dans une approche de développement soutenable entendu comme l’inverse d’une promesse de paupérisation durable. Nous croyons dans la continuité et la complémentarité de l’activité de nos pôles d’expertise, et sommes à la recherche de personnes qui, par leur vision et leur capacité en mettre en tension les contraintes et considérations locales et globales, de court et de long terme, nous aideront à développer nos activités.
Il pourrait s’agir de vous !
Rejoignez-nous !
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PNSE (Plan National Santé Environnement)
En dépit des progrès réalisés, la pollution atmosphérique persiste à nuire à la santé humaine et à l’environnement. Les seules particules fines (PM) présentes dans l’air raccourcissent l’espérance de vie dans l’Union de plus de 8 mois. Afin de réduire ces coûts, la directive 2008/50/CE sur la qualité de l’air ambiant a fixé des objectifs nationaux de réduction de l’exposition aux PM et des limites de concentration dans l’air, dans l’objectif d’éviter la perte d’environ 1,7 million d’années de vie par rapport à la situation en 2000, et d’économiser au moins 42 milliards d’euros par an.
En France, un plan national santé environnement (PNSE), élaboré afin d’améliorer la santé des Français en lien avec la qualité de leur environnement, a pris l’engagement de réduire les concentrations de PM dans l’air ambiant, ainsi que les émissions de 6 substances toxiques (mercure, arsenic, HAP, benzène, PCT et PCB). L’industrie est avec 30% le 2ème contributeur aux émissions de PM, derrière le résidentiel/tertiaire (40%). Ainsi, malgré les progrès accomplis, l’industrie doit encore travailler à réduire ses émissions.
EuroLorraine propose dans cet objectif une gamme de services allant de l’expertise et l’ingénierie des dispositifs de réduction des émissions, jusqu’à la surveillance de l’impact de ces émissions au voisinage des sites industriels, en passant par l’élaboration des dossiers techniques et réglementaires attachés à l’activité des ICPE.
Pour ce faire, EuroLorraine s’est structurée en trois pôles :
- le Pôle Emissions & ingénierie industrielle (E2I), tourné vers la caractérisation à la source des émissions canalisées et diffuses de polluants atmosphériques, et l’ingénierie de base des solutions de réduction de ces émissions.
- le Pôle Evaluation technique et réglementaire des ICPE (TEC-REG), tourné vers l’expertise de la conformité réglementaire de l’activité des ICPE au regard des exigences du Code de l’environnement, et l’instruction des dossiers afférents.
- le Pôle Caractérisation des impacts environnementaux et sanitaires (CIMES), tourné vers la surveillance et l’analyse des effets de l’activité industrielle sur la qualité de l’air et les risques induits pour la santé.
En particulier, l’activité et l’expertise des pôles est adossée à une pratique régulière d’investigations de terrain s’appuyant sur des mesures aérothermiques et des échantillonnages de polluants atmosphériques.
Programme de recherche GAEC&D+ (Granulométrie des Aérosols dans les missions Canalisées et Diffuses + chimie associée) lauréat de l’APR CORTEA
Le volet air du Plan National Santé Environnement (PNSE), matérialisé par l’action REISTA (action de Réduction des Emissions Industrielles des Substances Toxiques dans l’Air), est structuré autour de deux axes stratégiques :
- acquisition des connaissances relatives aux émissions des ICPE,
- réduction des émissions de ces installations classées.
L’appel à Projets de R&D CORTEA « Connaissances, Réduction à la source et Traitement des Emissions dans l’Air » est le programme ADEME visant à contribuer à l’atteinte des objectifs du PNSE.
Le projet GAEC&D+ lauréat de l’APR CORTEA a pris corps sur le constat suivant : en 2011 l’industrie manufacturière a été le 2ème contributeur aux émissions de PM2,5. Les industries sidérurgiques et métallurgiques contribuent significativement à ce bilan. En particulier, le secteur de la 2ème fusion de l’acier et de l’aluminium, avec des facteurs d’émission de poussières totales compris entre 8 et 25 kg/t, émet chaque année 1000 à 3000 tonnes de poussières totales dans l’environnement, sur un nombre restreint de sites (< 30 aciéries électriques, < 10 affineurs alu.). Ces poussières sont susceptibles de contenir des quantités importantes de poussières fines et inhalables (PM2,5 et PM10), de métaux lourds (Cd, Hg, As, Pb, Cr, Cu, Ni, Zn), et éventuellement d’être accompagnées d’émissions de polluants issus de processus de combustion incomplète de type carbone-suie, PCDD/F et PCB, autant de polluants visés par CORTEA.
Ainsi le projet GAEC&D+ s’est donné 4 objectifs :
- caractériser de nouveaux facteurs d’émissions canalisées et diffuses industrielles de poussières, de métaux et de carbone-suie, différenciés en fonction de leur taille (PM1, PM2,5, PM10 et TSP). Compléter ces éléments d’inventaire caractérisés aux rejets d’une aciérie et d’une affinerie d’aluminium par des mesures de PCDD/F, PCB et PeCB.
- préciser l’impact de l’amélioration de la connaissance du spectre physico-chimique des émissions sur la qualité de l’évaluation du risque sanitaire induit pour les riverains des sources industrielles.
- évaluer la capacité des MTD pour l’abattement des émissions à la source, à réduire les flux de polluants particulaires à l’émission sur toute l’étendue de leur spectre physico-chimique, et en particulier les PM2,5.
- Tester un dispositif métrologique simple et robuste capable de mesurer en temps réel les concentrations de PM2,5 et PM10 émises dans l’environnement, et décrire les conditions de sa mise en œuvre industrielle pour une intégration dans l’autosurveillance des émissions.
Sur ces 4 points, GAEC&D+ a livré des résultats :
Une synthèse des facteurs d’émissionscanalisées et diffuses de l’aciérie et de la fonderie.
Des recommandations pour l’évaluation par modélisation de l’impact des rejets atmosphériques industriels sur la qualité de l’air.
Un avis sur la hiérarchie entre différentes technologies de filtration en termes de performance d’abattement des TSP, des PM et des ML.
Enfin, la démonstration de la validité de la mesure optique des concentrations massiques en PM aux rejets canalisés et diffus, au regard des méthodes de référence, et les principales pistes de consolidation d’un prototype de mesures en vue de son exploitation industrielle.